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Jordanie... Holy Land!
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24 février 2006

Le retour du chien

Encore une nuit pourrie. La terrible dose de Valium n'a pas eu raison de la vie du pauvre cabot. Notre nuit a de nouveau été cauchemardesque. Pas de vent, mais que de pluie... Le chien, tout seul dehors, aboyait furieusement et sans interruption. Je me suis relevée pour faire une nouvelle viande farcie, sans intention de la donner. Le chien a tout mangé. Comme cela ne l'a pas calmé, je suis retournée lui lancer un hareng fumé (les produits danois sont revenus!), parce qu'il n'y avait plus de viande dans le frigo. J'ai jeté le poisson par-dessus la clôture, mais le chien n'en a pas mangé. J'en ai déduis qu'il n'était pas si affamé que cela. Les chiens de la campagne belge font moins les chochottes. Finalement, le chien s'est assoupi. Moi, pas trop. Je stressais: le matin, les voisins allaient venir travailler dans leur maison et allaient découvrir le poisson farci. Honte sur moi.

Au petit matin, je me suis relevée pour aller récuperer l'arme du crime. Une voiture était déjà devant la porte. Le chien aussi. Trop tard.

Ensuite, on a prévenu Mohammed, le jardinier du quartier (et médiateur) qu'on allait prévenir la police si il ne prévenait pas les voisins à nouveau! On lui a dit: "c'est un scandale de laisser un chien toute une nuit dehors par ce temps pourri"! Mohammed a eu l'air hermétique à l'argument. Puis, Clément est allé parler à la voisine (pour une fois qu'on les voit!). Elle lui a dit ne pas comprendre: "après tout, il aboit une ou deux heures et se calme". Clément lui aurait bien expliqué que, bien sûr il se calmait, vu que sa petite femme lui donnait des morceaux de choix toutes les nuits. En plus, on a pensé qu'il aboyait peut-être aussi parce qu'il était devenu accro au valium.

Le jardinier est alors venu frapper à notre porte pour nous annoncer la solution finale, qui n'a rien à envier à mes boulettes truffées: "cet après-midi, les voisins vont le ligoter et le jeter dans le désert". Pourquoi ligoté? Mais bon, je n'ai pas eu le courage de discuter. Après tout, c'était lui ou moi. Voici le dernier cliché de l'animal, vivant, et pas si maigre que cela (comme quoi, l'obscurité de la nuit déforme pas mal).  Pour l'agressivité, je n'avais pas rêvé. Les valiums faisaient certainement encore effet au petit matin, quand j'ai tiré son portrait.

dscn0224

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Commentaires
I
beurk quelle horreur, je trouev ça très traumatisant, cette pauvre bete ligotée dans le désert, quelel cruauté... enfin, je sais, autre latitude, autres moeurs, et puis parfois ce sont des humaisn qui souffrent cruellement mais je crois que j'aurais du mal à me faire à ce genre d'histoires...
K
Même si je n'ai pas d'affection particulière pour les chiens, je trouve cette histoire terrible...et pour vous et pour lui...drôles de moeurs!
K
pour la hareng, je le comprends, beurk ! :-)
H
En effet, pourquoi ligoté ?? Tout ça est délirant, les gens n'ont vraiment pas les mêmes moeurs sleon les pays ;-))<br /> <br /> En tout cas dors bien Marjorie !
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